mardi 30 août 2016

Harry Potter and the Cursed Child - Jack Thorne, John Tiffany & J.K. Rowling

Bonjour les amis !

Etant une grande fan d'Harry Potter depuis des années, lorsque j'ai appris qu'une pièce de théâtre racontant la suite de cette saga allait être jouée à Londres, j'ai été aux anges de pouvoir retrouver cet univers dans une nouvelle aventure. Et d'autre part, déçue parce qu'il y a peu de chances que je puisse aller à Londres juste pour voir la pièce (et visiter les studios Harry Potter, tant qu'à faire).
Puis a été annoncé qu'un script de la pièce sortirait cet été, et là, deux sentiments se sont bousculés dans ma tête : la joie de pouvoir découvrir Harry Potter and the Cursed Child, mais aussi de l'appréhension. En effet, d'ordinaire je n'aime vraiment pas lire des pièces de théâtre, mais surtout, j'avais peur d'être déçue, et que ce tome serait celui de trop, celui qui pourrait "briser le mythe".
Le jour de sa sortie, je n'ai donc pas pu attendre et j'ai regardé sur Amazon les avis de quelques lecteurs, et j'ai remarqué qu'ils étaient assez mitigés. J'ai donc décidé de laisser passer environ 3 semaines pour faire "redescendre la pression", me calmer face à cette lecture, et l'aborder sans pression. Et franchement, j'ai bien fait, puisque j'ai beaucoup aimé ce livre.

Je tiens juste à préciser que J.K. Rowling a donné les idées et a participé à ce tome, mais que ce n'est pas vraiment la suite de la saga, puisque ce n'est pas elle qui l'a écrit. Je le considère plus comme un  bonus, un spin off, une pièce de théâtre dérivée de cet univers.


Titre Harry Potter and the Cursed Child - Parts I & II
Auteur Jack Thorne, John Tiffany & J.K. Rowling
Maison d'édition : Little Brown And Cie
Nombre de pages : 227
Date de parution originale : 30 juillet 2016


Résumé :

La huitième histoire. 19 ans plus tard.
Etre Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.


Mon avis : ♥♥♥ 

Dès le début, j'ai été mise dans l'ambiance et j'ai trouvé l'histoire prenante. La pièce commence en reprenant l'épilogue du tome 7, puis avance dans le temps avec des sortes de flash forward, qui permettent notamment de découvrir Albus, le deuxième fils d'Harry.

Concernant l'histoire, on va suivre les aventures d'Albus et Scorpius (le fils de Malefoy, et grand ami du jeune Potter) à travers le temps, grâce/à cause d'un retourneur de temps qui n'a jamais été détruit. Je vais m'arrêter là dans le résumé, car je n'en savais pas plus au moment de débuter ma lecture, et que j'ai été ravie de me laisser surprendre par la suite.

Je vais d'abord commencer par les points négatifs (qui n'ont pas gâchés ma lecture), afin de laisser le meilleur pour la fin.
Tout d'abord, vers le début, j'ai été un peu déçue de trouver une scène qui avait un air de déjà-vu, et qui en plus m'a parue trop facile. D'un autre côté, je comprends que pour une pièce de théâtre, on ne puisse pas écrire un livre à rallonge, et il faut donc que l'intrigue avance. Puis, cette scène est ce qui fait basculer l'histoire, et permet de multiples péripéties : on peut ainsi dire que c'est un mal pour un bien. Et enfin, dernier point noir, que je ne peux vous raconter en détail, concerne le dénouement, qui même s'il m'a plu, révèle un secret qui pour moi n'est pas vraiment compatible avec ce que l'on sait du personnage concerné.

Et maintenant le positif.
Ce livre se lit très vite, il est prenant et personnellement au moment de devoir le quitter, je me disais  toujours "Encore une dernière scène avant de le refermer ! Oh, mais elle était courte, encore une autre !" etc., etc. Et je finissais ma lecture à 2h du mat'...
Aussi, on retrouve de nombreux personnages qui ont fait la force cette saga, dont certains qui m'ont fait ressentir à nouveau une multitude d'émotions, de la nostalgie, et qui m'ont rappelés pourquoi je les avais tant aimés auparavant.
D'ailleurs, on alterne entre des scènes avec les "jeunes" et d'autres avec les parents, ce qui donne plus de profondeur à l'histoire, et nous permet de passer plus de temps avec les personnages qui ont bercé notre jeunesse.
Je tiens également à noter mon coup de cœur concernant Drago Malefoy et son fils Scorpius, qui ont été deux personnages que j'ai vraiment appréciés (re)découvrir. Pour tout vous dire, ma très bonne copine Caroline essaye depuis de nombreuses années de me convaincre que Drago est un mec bien qui est juste tombé dans une mauvaise famille. Et pour le coup, ce tome lui donne raison et nous montre une autre facette de cette tête à claques qui nous avons tous adoré détester des années durant.  Je pense notamment à une scène particulièrement touchante qui m'a émue et troublée, car la réplique qu'il sort à ce moment ne peut laisser personne de glace.

D'un point de vue plus "technique", à mon grand étonnement, le style théâtre ne m'a absolument pas dérangée, et j'ai trouvé qu'il était parfaitement exploité, avec des descriptions qui permettent de bien visualiser les scènes. Ces dernières m'ont parfois surprises car certaines étaient drôles, et surtout apportaient régulièrement des indications sur l'état d'esprit des personnages : des choses que l'acteur ne peut pas toujours montrer aux spectateurs, et qui pour moi étaient adressées directement aux lecteurs.
Concernant la lecture en anglais, j'ai trouvé qu'elle restait abordable, avec un vocabulaire courant, pas spécialement soutenu. Personnellement, elle ne m'a vraiment donné du fil à retordre que pour certains termes magiques, ayant toujours lu les tomes en français. En tout cas, je comptais lire la saga en VO la prochaine fois, et cette lecture m'a confortée dans cette idée.


En bref :

A part quelques petits bémols qui ne m'ont pas gâché la lecture, j'ai vraiment apprécié ce livre. On est vite mis dans l'ambiance, on se prend rapidement au jeu, et personnellement j'ai eu beaucoup de mal à le poser tant que je ne connaissais pas la fin. J'ai encore plus envie de voir la pièce maintenant, et de découvrir la mise en scène !


Citations :

Pour éviter de vous spoiler l'intrigue, je ne peux pas partager avec vous mes citations préférées. Mais puisque mes blagues favorites sont celles sur le nez de Voldy (comment ça, mon sens de l'humour est douteux ?!), je ne peux pas m'empêcher de citer ce passage :

"ROSE: The rumor is that he’s Voldemort’s son, Albus.
            A horrible, uncomfortable silence.
            It’s probably rubbish. I mean . . . look, you’ve got a nose.
            The tension is slightly broken. SCORPIUS laughs, pathetically grateful."


Et vous, avez-vous lu ce livre en VO ? Est-ce que vous attendez avec impatience la version française prévue le 14 octobre prochain ? Ou est-ce que vous ne comptez pas le lire par peur d'être déçu ?

jeudi 25 août 2016

1984 - George Orwell

Bonjour les amis !

Cela faisait quelques années que j'avais envie de lire 1984, parce que ce genre d'univers m'intéresse et que c'est quand même un sacré classique. J'avais tenté de le commencer il y a déjà quelques années, mais pour une quelconque raison qui aujourd'hui m'échappe, je n'avais jamais dépassé les 5-6 premières pages.
A force d'en entendre du bien de la part de ma famille, j'ai fini par me mettre en tête de réellement le lire, et je dois avouer que j'avais mis la barre assez haute. Peut être un peu trop...


Titre : 1984
Auteur : Georges Orwell
Maison d'édition : Gallimard
Nombre de pages : 438
Date de parution originale : 8 juin 1949


Résumé :

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.



Mon avis : ♥♥♥♥

Honnêtement, j'ai été surprise d'être déçue par ce livre.
Le début commençait très bien avec la description d'un monde complexe et extrêmement bien travaillé par l'auteur. Pour résumer, en 1984 le monde est divisé en 3 super-puissances : l'Eurasia, l'Estasia et l'Océania. Ce dernier est dirigé par le parti de l'Angsoc, ou Socialisme Anglais, qui est une dictature totalitaire. Cette société est divisée en 3 "castes" : les membres du Parti Intérieur (les privilégiés qui ont des postes importants), les membres du Parti Extérieur (ceux qui travaillent pour l'Etat mais à un rang inférieur), puis enfin les prolétaires.

Ce livre est composé de 3 parties : dans un premiers temps, on découvre cet univers à travers le quotidien de Winston, membre du Parti Extérieur qui vit à Londres, une ville de l'Océania. Ensuite on entre dans un aspect plus politique, avec plus de recul et une vision qui se fait plus critique : y sont expliqués les tenants et aboutissants de ce ce régime, et comment l'Angsoc manipule la population. Et enfin, une dernière partie où l'intrigue avance réellement, mais dont je ne peux parler sans spoiler la fin du livre.

Ce qui a fait que j'ai un avis aussi mitigé sur ce livre, c'est que l'histoire n'avance pas assez à mon gout, dans les deux premiers tiers on a beaucoup de détails sur la vie de Winston et la société dans laquelle il évolue, mais on fait du sur-place. Il faut ainsi attendre la fin de la 2ème partie pour que l'histoire avance, et qu'il se passe quelque chose qui nous donne une raison de continuer ce livre.
Clairement, je ne m'attendais pas à un livre d'action type Hunger Games ou autres, mais là, concrètement, la majorité du livre est faite de descriptions de ce monde qui sont intéressantes, certes, mais qui à force deviennent longues.

Aussi, comme autre bémol, qui je le reconnais vient de moi, était que je m'étais fait une idée assez précise de cette histoire : une intrigue qui avance un minimum, une lecture intelligente mais quand même "détente"/facile pour l'été, qui soulève des questions mais sans non plus s'attarder pendant plusieurs dizaines de pages sur des stratégies politiques. Du coup, quand à certains moments j'ai eu l'impression de retourner en cours d'économie, j'ai forcément été déconcertée et déçue.

Pour finir par du positif, j'ai beaucoup aimé la plume d'Orwell, et j'ai trouvé 1984 très instructif car on apprend énormément de choses sur la politique, les dictatures, etc., ce qui est vraiment intéressant, et qui ouvre les yeux sur pas mal de choses du monde dans lequel on vit.


En bref :

J'ai beaucoup apprécié l'univers et la manière dont George Orwell décrit l'Océania, le quotidien de Winston, la mise en place d'une dictature et la vie sous un régime totalitaire de manière générale. Mais pour moi l'histoire n'avance pas, on a énormément de descriptions, de détails, qui au fur et à mesure de l'histoire perdent de leur intérêt. J'ai passé une bonne partie de ma lecture à me demander quand l'intrigue avancerait, ce qui m'a fait traîner ce livre et laissé avec un avis très mitigé, et au final une déception.
Au final, je pense juste que cette oeuvre n'est pas faite pour moi, mais qu'elle peut plaire à des personnes qui s'intéressent plus à ces enjeux, et qui ne s'en sont pas fait une idée erronée avant de la commencer.


Citations :

"Les conséquences d' un acte sont incluses dans l'acte lui même."

"Que le Parti puisse étendre le bras vers le passé et dire d’un événement : cela ne fut jamais, c’était bien plus terrifiant que la simple torture ou que la mort."

"Il pensa qu’aux moments de crise, ce n’est pas contre un ennemi extérieur qu’on lutte, mais toujours contre son propre corps."

"Dans la philosophie, la religion, l’éthique ou la politique, deux et deux peuvent faire cinq, mais quand le chiffre un désigne un fusil ou un aéroplane, deux et deux doivent faire quatre."


Et vous, avez-vous lu 1984 ? Qu'en avez-vous pensé ?

dimanche 21 août 2016

Vous n'aurez pas ma haine - Antoine Leiris

Bonjour les amis !

Pour cette troisième chronique, je voulais vous parler d'un livre qui m'a particulièrement touchée quand je l'ai lu en juin dernier.
Habituellement, je ne suis attirée que par des fictions, je préfère lire pour m'évader et justement sortir de la réalité, surtout quand elle est dure. Mais en tombant par hasard sur une vidéo youtube d'Antoine Leiris dans On n'est pas couchés, j'ai eu envie de cliquer, intriguée par un titre qui détonne ces derniers temps : Vous n'aurez pas ma haine. En regardant l'interview de ce journaliste, je n'ai pu qu'éprouver de l'admiration pour cet homme qui a traversé des moments si durs, mais continue d'avancer, et de rester positif. Après quelques jours d'hésitations, j'ai pris mon courage à deux mains, et décidé de lire ce livre, qui a été un coup de cœur.

* Cet article n'a pas pour but de parler du terrorisme ou de créer une polémique là-dessus, juste de partager mon avis sur ce témoignage qui m'a touchée. D'ailleurs, le terrorisme est à peine évoqué dans ce livre et n'en est pas le sujet principal. Il en est de même pour ma chronique.



Titre : Vous n'aurez pas ma haine
Auteur : Antoine Leiris
Maison d'édition : Editions Fayard
Nombre de pages : 216
Date de parution originale : 30 mars 2016


Résumé :

Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.



Mon avis : ♥♥♥♥♥

Si vous voulez avoir des détails concernant l'attentat du Bataclan, ne lisez pas ce livre, l'auteur a pris le parti de ne pas tourner son témoignage autour du terrorisme et des horreurs qui ont été commises ce soir là.

Antoine Leiris commence par nous parler de cette nuit du 13 novembre, du moment où il a appris qu'il y avait un attentat au Bataclan. Avec des phrases courtes, saccadées, il nous pousse à lire plus vite, à vivre avec lui ses recherches pour retrouver sa femme durant cette nuit. Il partage avec le lecteur son attente, sa douleur lorsqu'il apprend la "sentence".

Puis vient le "après". Après, pour lui, l'essentiel est de préserver leur fils Melvil, âgé de 17 mois, de le protéger comme il peut des conséquences de la perte de sa mère. Alors il nous raconte leur quotidien, qu'il essaye au maximum de ne pas changer, pour ne pas le dérouter. Il nous explique comment, petit à petit, leurs vies reprennent leur cours, comment ils arrivent à avancer un jour à la fois, comment les gens se comportent avec eux, montrent de la gentillesse à leur égard, essayent de les aider...

Ce livre est pour moi un message d'amour et d'humanité. Il nous montre que malgré les difficultés qu'ils rencontrent, la douleur de perdre la femme de sa vie et mère de son fils, il reste de l'espoir, car la vie continue. Le fait qu'il refuse d'éprouver de la haine pour les terroristes, qu'il souhaite plus que tout avancer dans la vie et ne pas sombrer dans la colère est plus qu'admirable.

Alors oui, ce roman est le genre qui nous fait pleurer. Mais personnellement, ce qui m'a arraché des larmes, ce n'est pas la douleur ni la tristesse, mais au contraire les actes de générosité et de gentillesse qu'il a vécu et qui redonnent foi en l'humanité.


En bref :

Un livre touchant, du début à la fin. Un message d’amour, surtout, et malgré tout, d’espoir. On ne s’attarde pas sur la violence, il n’y a pas de haine, juste de l’amour d’un père à son fils, d’un homme à sa femme. Un père qui avance pour son fils, et un message magnifique qui est délivré avec une plume que j'ai particulièrement appréciée.


Citations :

"Ces moments les plus insignifiants, où il n’y a rien à montrer, rien à raconter, sont les plus beaux."

"Bien sûr, avoir un coupable sous la main, quelqu’un sur qui l’on peut reporter sa colère, c’est une porte entrouverte, une occasion d’esquiver sa souffrance. [...] On pense à lui pour ne plus penser à soi, on le déteste lui pour ne pas haïr sa vie, on se réjouit de sa mort pour ne plus sourire à ceux qui restent."

"D’une rafale de mitraillette, ils ont dispersé notre puzzle. Et, lorsque pièce après pièce nous le recomposerons, ce ne sera plus le même. Il manquera quelqu’un sur le tableau, il n’y aura plus que nous deux, mais nous prendrons toute la place. Elle sera avec nous, là, invisible. C’est dans nos yeux qu’on lira sa présence, dans notre joie que brûlera sa flamme, dans nos veines que couleront ses larmes."

"Mon « Comme on peut dans ces moments-là » est de ceux-là. Il est cette petite cabane que l’on photographie après la catastrophe, celle qui est encore miraculeusement debout alors que tout est en ruine. C’est pas grand-chose mais ça tient."

dimanche 14 août 2016

La Passe-Miroir, tomes 1 et 2 - Christelle Dabos

Bonsoir les amis !

Ayant commencé mon blog début août, je ne peux pas vous parler de mon gros coup de cœur livresque de ce début d'année "à chaud", et en faire une chronique aussi détaillée que si je venais de finir ces lectures.

Néanmoins, j'ai décidé de vous faire part de cette série qui m'a marquée, et pourquoi pas vous convaincre de la nécessité (rien que ça !) de lire ces livres.

N'hésitez pas à vous préparer quelque chose à boire ou à grignoter avant de lire la suite, cette revue va être un peu longue.

La Passe-Miroir T01 : Les fiancés de l'hiver / T02 : Les disparus du Clairdelune



Titres : T01 : Les fiancés de l'hiver
T02 : Les disparus du Clairdelune
Auteur Christelle Dabos
Maison d'édition : Gallimard Jeunesse
Nombre de pages : T01 : 528 pages
T02 : 550 pages
Date de parution originale T01 : 06 juin 2013
T02 : 29 octobre 2015


Résumé du tome 1 :

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.


Mon avis sur le début de la série : ♥♥♥♥♥

Tout d'abord, je tiens à annoncer la couleur : ce début de série a été un énorme coup de cœur, le plus gros depuis bien longtemps. C'est la première fois que je me dis tout au long de ma lecture, "oh mon dieu, si toute la série est comme ça, je suis sûre qu'elle va arriver juste après Harry Potter dans mes livres préférés !". Il faut bien sûr comprendre que c'est le plus beau compliment que je puisse donner à un livre.

Mais je m'égare.

Pour en revenir à ces deux livres, les premiers d'une série de 4 tomes, j'ai su dès les premières lignes que j'allais adorer. Certes, j'étais sans doute influencée par le fait que je n'avais entendu/lu que des avis unanimes vantant cette histoire, et un peu par la couverture que je trouvais magnifique. Néanmoins, je n'accroche pas toujours aux lectures en vogues, donc j'attendais de voir par moi-même ce que ce livre avait dans le ventre. Et je n'ai pas été déçue, loin de là.


Dans cet univers si particulier, on découvre tout d'abord rapidement l'arche d'Anima : les habitants sont dans l'ensemble gentils, et le don présent dans cette région est la lecture d'objets, qui permet d'en connaître le passé. Quelques rares personnes sont également capables de traverser les miroirs pour se téléporter d'un endroit à un autre. C'est le cas d'Ophélie, que l'on va suivre tout au long de cette aventure : elle va être fiancée à Thorn, membre d'un autre clan qui vit sur l'arche du Pole, à la Citacielle, sa capitale.

C'est à ce moment que l'histoire commence, quand Ophélie se retrouve à devoir tout quitter pour des raisons qui lui échappent. L’héroïne est attachante avec sa maladresse compulsive, sa gentillesse et son intelligence, on se demande comment va être sa vie loin de sa famille, ce qu’elle va devenir, pourquoi elle doit se marier à Thorn... Personnellement, j'ai ressenti beaucoup d'injustice à son propos, qui m'a touchée, mais la jeune femme se révèle être beaucoup plus forte qu'on pourrait le croire, notamment dans le tome 2 où elle s'affirme beaucoup plus (ce qui a été une des raisons qui m'ont fait préférer le tome 2 au premier).

Ophélie est accompagnée dans son voyage par des personnages qui ont des personnalités très marquées. Tout d'abord, sa tante et marraine Roseline, personnage sévère au début mais qui se révèle être le pilier indispensable dont la jeune fille aura besoin lorsque sa vie ne sera pas aussi rose que prévue. Puis vient Thorn, le fiancé d'Ophélie, personnage glacial et peu doué d'empathie mais qui au fur et à mesure de l'histoire, comprend qu'il doit protéger sa future épouse, qui est ainsi confiée à sa tante Bérénilde. Thorn a été un coup de cœur pour moi, il devient de plus en plus attachant au fil de l'histoire, quand il commence à faire des efforts pour essayer de comprendre et aider Ophélie.
Enfin, Bérénilde est un personnage qui est fait pour être détesté : même si elle respecte son rôle, et protège la jeune fille, elle est hypocrite, sévère et très souvent injuste envers elle.


En bref :

Cette série est extrêmement prenante dès le début, le monde présenté est très abouti et différent de ce que j'ai pu lire auparavant. Les personnages sont superbes, complexes et profonds, loin des clichés que l'on peut rencontrer dans ce genre de lecture.
J'ai une préférence pour le tome 2, car pour moi il avance énormément dans l'intrigue, on apprend la vérité concernant le mariage, et surtout Ophélie arrête de subir sa situation et se prend en main.
Et enfin, tout au long de ma lecture j'ai été happée par ces livres, j’avais du mal à m’en défaire et à penser à autre chose, même après les avoir terminés.


Citations :

"On dit souvent des vieilles demeures qu’elles ont une âme. Sur Anima, l’arche où les objets prennent vie, les vieilles demeures ont surtout tendance à développer un épouvantable caractère."

"Un mort, ce n’était pas seulement la perte d’un être cher. C’était une part entière de soi qui disparaissait dans le néant."

"Oublier les morts, c’était comme les tuer une seconde fois."

mercredi 3 août 2016

Pour un soir seulement - Thomas Raphael


Thomas Raphael - Pour un soir seulement

Titre : Pour un soir seulement
Auteur : Thomas Raphael
Maison d'édition : J'ai Lu
Nombre de pages : 408 en poche
Date de parution originale : 3 juin 2015


Résumé :

Julie doit se faire opérer, elle risque de ne pas se réveiller. La veille, elle modifie son annonce sur un site de rencontres. Son « pour la vie » devient « pour un soir seulement ». En moins de deux heures, elle reçoit 154 messages. Du jamais vu. Alors elle décide de repousser l’opération. Indéfiniment… Avec humour et fantaisie, le journal de Julie raconte une histoire de désir. Comment répondre à celui des autres quand on n’assume pas le sien ?




Mon avis : ♥♥♥♥

L'histoire est très rapidement drôle et prenante, on s’attache à Julie et on compatit à son sort qui ne doit vraiment pas être facile à gérer : se faire opérer au plus vite et prendre le risque de mourir sans être préparée, ou repousser l'opération pour profiter de la vie et accentuer le risque de ne pas se réveiller...

J'ai beaucoup aimé le fait que Julie doive retourner chez sa cousine à Miganosse, village de son enfance situé près de Bordeaux, et où l'intrigue va se dérouler. Cet endroit est le cliché du petit village : tout le monde se connaît, elle y a toute sa famille, ce qui peut être très souvent difficile quand on veut avoir un minimum de vie privée et peut entraîner des situations cocasses.

Concernant les personnages, j'ai été attendrie par Julie que j'ai facilement cernée, et j'ai trouvé que les choix qu'elle faisait, même si la plupart relevaient plus du coup de tête que d'une décision mûrement réfléchie et sensée, se comprenaient. Je l'ai également trouvée drôle et très humaine : pas spécialement dans le sens "gentille, toujours là pour les autres", même si c'est le cas, mais plutôt parce qu'elle qu'elle fait réelle, avec ses qualités et défauts.

Les personnages secondaires sont un peu clichés, mais attachants et souvent drôles, ils m'ont également beaucoup plu. On compte notamment Corail, aka Miss Moule (la cousine), les beaux Jérémy (un rugbymen) et Romain (l'ex de Julie), ainsi que la peste Audrey (sa vieille ennemie de jeunesse).

Quant à la fin (pas de spoiler, promis !), je l'ai particulièrement aimée, avec l'auteur qui laisse un peu de suspens s'installer, ce qui rajoute un peu de piment à l'histoire.


En bref :

Une histoire sans prise de tête, qui se lit vite et avec beaucoup de plaisir malgré des clichés récurrents et certains événements prévisibles (comme souvent dans ce genre de lecture, et qui ne me gêne généralement pas si c'est bien amené). Les "aventures" de Julie sont pour la plupart comiques et surtout, les personnages du village de Miganosse sont très attachants.


Citations :

"Des risques surtout. C’est important de les prendre. On se fait moins mal en tombant qu’en ne courant pas."

"On ne devrait pas être remplaçable. Quand quelqu’un s’en va, tout le monde devrait s’en aller. Clé sous la porte. Terminé."

" Autant que de nourriture et d’eau, les êtres humains ont besoin d’espoir pour se tenir droit."

"Le plaisir déclenché par le désir d’un homme qui a tous les choix et qui vous regarde, vous, est un plaisir vain, immoral, égoïste, et je vous le recommande chaudement car il fait un bien fou."

Index

Livres chroniqués par ordre alphabétique d'auteurs :

A

Avit, Clélie : Je suis là


D

Dabos, Christelle : La Passe-Miroir, tomes 1 & 2
Defonseca, Misha : Survivre avec les loups
Dixen, Victor : Phobos, tome 3
Drake, Brenda : Library Jumpers, tome 1


G

Green, John : Flocons d'amour


K

Katz, Gabriel : N'oublie pas mon petit soulier


L

Leiris, Antoine : Vous n'aurez pas ma haine


M

Malzieu, Mathias : La mécanique du cœur


O

Orwell, George : 1984 / La ferme des animaux


R

Raphaël, Thomas : Pour un soir seulement
Rowling, J.K. : Nouvelles de Poudlard, tome 1 , tome 2, tome 3


S

Slimani, Leila : Chanson douce


T

Thorne, Jack : Harry Potter and the Cursed Child
Todd, Anna : After, tome 1, tome 2


Bienvenue dans mon placard sous l'escalier !

"Il y a certainement plus de richesse en un seul livre que dans tout le butin rapporté par les pirates de l'Île au Trésor." - Walt Disney



A travers ce blog, je voulais laisser une trace de mes lectures, et partager cette passion avec d'autres mordus de littérature.

Mon placard sous l'escalier, c'est en référence à Harry Potter (comme pour beaucoup de gens de ma génération j'ai grandi avec HP, et cette saga a et aura toujours une immense place dans mon petit cœur tout mou). Mais ce placard, il représente aussi mon petit coin douillet, mes passions, les choses que j'aime particulièrement.

Concernant la lecture, j'aime beaucoup le young adult, et de manière générale alterner entre romance/chick-lit (mais pitié, pas les triangles amoureux !), fantastique, bit-lit et parfois science fiction, fantasy et dystopie. J'essaye depuis quelques temps de sortir un peu de ma zone de confort et de lire des livres différents, mais ce n'est pas toujours évident, donc seul le temps nous le dira !

Plus ponctuellement, je compte aussi aborder des sujets plus divers, comme des coups de cœur sur une série/un film, ou tout autre chose que j'aurai envie de partager.


Sinon, qui suis-je ?

Pauline, 23 ans, blonde aux yeux bleus qui possède un bronzage digne de blanche neige.
Je suis une grande fan des vidéos youtube, séries tv, de musique, citations, gâteaux et cookies, licornes, gadgets inutiles-mais-géniaux pour la maison, de voyages et du Royaume-Uni (notamment le Pays-de-Galles, où j'ai vécu un an en 2014-15). Je lis TRÈS lentement, j'ai beaucoup de mal avec le froid, mais encore plus avec la chaleur, j'aimerais un jour vivre près de la mer, que les gens rigolent à mes blagues pourries de qualité discutable, et être un peu moins une "contradiction-sur-pattes".


Donc bienvenue sur mon blog, comme je débute j'espère que vous serez indulgents, et je prends tous les conseils qui pourraient aider mon petit placard à grandir, à être plus douillet et agréable.