lundi 30 janvier 2017

Phobos, tome 03 : Victor Dixen

Bonjour les amis !

Je voulais tout d'abord vous souhaiter avec un peu beaucoup de retard une excellente année 2017, en espérant qu'elle vous apporte ce que vous désirez, plein de bonheur et bien sûr de belles lectures !

Pour cette première chronique de l'année, je vais vous présenter ma dernière lecture de 2016, qui a été un énorme coup de cœur. Il s'agit de Phobos tome 3, de Victor Dixen.

Qu'est ce que j'attendais la sortie de ce tome !
Même si j'en attendais encore plus des premiers tomes avec tout l'engouement qu'il y a eu autour de ces livres, j'avais adoré cette saga et je me souviens d'avoir été incapable de me coucher tôt lorsque j'ai découvert cette série... Je ne ferai aucun spoiler, mais même si l'histoire en elle-même était extrêmement prenante, c'est surtout le cliffhanger final du tome 2 qui m'avait laissée bouche bée et dans l'attente des explications de l'auteur quant à ce retournement de situation imprévisible.

Aussi, avant de lire ce tome, il est pour moi important d'avoir lu le préquel, Phobos Origines, car on y découvre de nombreuses révélations concernant les six garçons, qui ont une place importante dans l'intrigue de ce 3ème livre, et expliquent beaucoup de passages. Afin de ne pas se spoiler l'histoire, je pense que le mieux est de le lire entre les 2ème et 3ème tomes.


Titre : Phobos, tome 3
Auteur : Victor Dixen
Maison d'édition : Robert Laffont, collection R
Date de parution originale : 24 novembre 2016


Résumé :

FIN DU PROGRAMME GENESIS DANS 1 MOIS... 1 JOUR… 1 HEURE… ILS ESPÈRENT SAUVER LEUR VIE
Ils sont les naufragés de Mars et la Terre entière se passionne pour leur plan de sauvetage. Mais qui sauvera les Terriens des écrans qui les hypnotisent ?
 ELLE ESPÈRE SAUVER LE MONDE
Sous les spotlights et les caméras, Léonor refuse de fermer les paupières. Mais qui lui ouvrira les yeux sur ce qu'elle veut vraiment ?
 MÊME SI L'AVENIR N'OFFRE PLUS D'ESPOIR, IL EST TROP TARD POUR RENONCER.


Mon avis : ♥♥♥♥♥

Pour faire le résumé de ce livre, nous le reprenons au moment où nous avions fini le tome 2 : une révélation explosive vient d'être faite à Léonor, qui doit rapidement prendre sa décision quant à un dilemme. Elle a en effet le choix entre révéler le lourd secret à ses camarades pionniers, ou le cacher pour protéger la personne concernée ; ce qui aura bien sûr de nombreuses conséquences sur la vie de nos martiens préférés.
D'autre part, on suit sur Terre l’ascension au pouvoir de Séréna, qui ne va pas se faire sans encombres...

Pour moi, ce tome est largement le meilleur de la saga, et a été un véritable coup de cœur, de la première à la dernière page.
Victor Dixen nous mène là où il veut, nous accrochant à ce livre à coup de révélations toutes plus fracassantes les unes que les autres. Il y a peu de pauses, tout s’enchaîne, et l'auteur nous frustre en nous laissant patienter entre chaque révélation et la suite de l'histoire.

De manière générale, j'adore les livres avec de multiples points de vue, qui pour moi apportent un véritable plus à l'histoire, en donnant au lecteur plusieurs sources d'information.
Mais l'auteur passe à un niveau supérieur, puisqu'on n'a pas seulement deux points de vue, mais 4, si je n'en oublie aucun. En effet, comme les autres tomes, ce livre alterne entre plusieurs visions : la vie des pionniers du point de vue de Léonor, celui de Séréna (la directrice du programme Génésis) sur Terre, la chaîne de télévision Génésis, mais aussi celui d'Harmony et Andrew (deux jeunes dont le destin s'est retrouvé lié à celui des pionniers).

Du coup, après chaque révélation, Victor Dixen nous laisse mariner en passant à un autre point de vue (voire plusieurs, le sadique !), ce qui est de la torture pour le lecteur.. Mais je dois reconnaître que cela montre son génie car ainsi il a réussi à me captiver et il était impossible pour moi de décrocher de ce livre. Chapeau bas !

J'ai hâte de lire la suite et me jetterai de nouveau sur le tome 4 quand il sortira, car comme toujours dans cette série, ce livre finit de manière fracassante, et que j'ai hâte de savoir ce qu'il va arriver à chacun des personnages.


En bref :

D'une main de maître, Victor Dixen nous mène à bâtons rompus de révélation en révélation à travers une intrigue qui évolue rapidement, et qui nous tient en haleine tout au long de la lecture. J'ai adoré détester l'auteur de nous faire tant mariner, et je ne peux que conseiller cette saga à quiconque souhaiterait la commencer/continuer ! Un vrai coup de coeur, pour une série qui se démarque, s'améliore de tome en tome, et qui continue sans arrêt à me surprendre.


Citations :

"Captivée par ses paroles magnétiques, j'étais l'agnelle que le fermier cajole comme un animal de compagnie, tout en sachant que le lendemain il la mènera à l'abattoir pour la saigner."

" Ce ne sont pas les événements qui comptent, mais le moment où ils se produisent et la manière dont ils sont interprétés. Le timing est crucial dans le monde du spectacle."

" C'est facile de suivre un chef quand on est soi-même incapable de prendre une décision."

"De toutes les voiles dont disposent les humains pour naviguer au gré de l'existence, celles du cœur sont les plus difficiles à orienter, et peut-être même est-ce impossible."

Et vous, avez-vous lu la saga Phobos ? Ou d'autres livres de Victor Dixen ? Qu'en avez-vous pensé ?

vendredi 20 janvier 2017

Lettre ouverte aux livres

Bonsoir,

Ce n'est pas dans mon habitude de déblatérer en ligne sur ma vie, mais ce soir j'avais besoin de le faire. J'avais besoin d'exprimer ma gratitude aux livres.

J'aime lire. J'ai toujours aimé ça, et je ne pense pas que ça changera un jour, même si je lis moins qu'avant.

Je lis parce que j'aime me plonger dans des histoires, découvrir des univers, tant dans des mondes réels que fantastiques. J'aime m'attacher à ces personnages, suivre leur évolution. Aimer, détester, compatir, avoir peur, stresser [...] avec eux.

Mais surtout, ce que j'aime, c'est que les livres nous permettent d'échapper au quotidien, à la routine, à une vie qui peut parfois être trop banale, trop monotone. La lecture est pour moi un de ces loisirs qui peuvent apporter de la couleur dans une journée terne.


C'est de cet aspect dont je voulais parler aujourd'hui.

J'ai de la chance, je suis une personne qui essaye de toujours voir le côté positif des choses, d'être optimiste, de voir le bon dans chaque situation. Bien sûr, comme tout le monde, j'aime aussi râler, parce que ça fait du bien, et que ça défoule. Mais je relativise (la plupart du temps), et je sais que malgré tout, la vie est belle, même lorsqu'on ne le voit pas.

Ma journée a très mal commencée. Je me suis réveillée avec un très gros cafard, après avoir très peu et surtout très mal dormi. Malgré mon envie de me terrer au fond de mon lit, je me suis levée (pas le choix) en espérant que ça aille mieux. Forcément, ça a continué : en me maquillant j'ai fait tomber mon coton tige dans le lavabo, ce qui m'a obligé à en prendre un nouveau. Trois fois. A ce stade, je ne voyais pas ce qui pourrait améliorer ma journée. Je sais, ça parait futile, mais quand le moral n'est pas au beau fixe, la moindre contrariété peut être très difficile à relativiser...



Puis je suis sortie pour aller au travail, et j'ai pris le bus, et ensuite le métro. Et dans les transports en commun, j'ai lu. Ayant terminé Flocons d'amour hier (je vous en parle bientôt), j'ai attaqué N'oublie pas mon petit soulier, de Gabriel Katz. Et là, pendant ce court laps de temps (une dizaine de minutes tout au plus, de quoi lire une quinzaine de pages), j'ai oublié. J'ai oublié que quelques minutes plus tôt j'avais le moral dans mes chaussettes, j'ai oublié mon lit qui pourtant que criait de revenir, j'ai oublié qu'il faisait froid dehors... Bref. J'ai tout oublié, et l'espace d'un instant, je me suis sentie bien. Ce que je pensais impossible en un laps de temps si court.

En descendant du métro, et en quittant ma lecture, ça m'a frappé : je me suis souvenue pourquoi la lecture touche autant de monde, moi y compris. Parce qu'elle permet de s'oublier, d'échapper à ce qui nous rend triste. Et surtout, parce qu'elle nous rend heureux.

Gabriel Katz, que je ne connaissais que de nom avant ce matin, m'a permis de repartir d'un meilleur pied, et d'entamer ma journée avec un regain d'énergie. Alors oui, quand j'ai fini ma lecture, mon enthousiasme est retombé, mais les nuages me paraissaient moins noirs, et j'ai pu repartir avec l'envie de passer une bonne journée, et de sortir de cette spirale dans laquelle je m'enlisais.

Alors, je voulais vous dire merci. A tous les auteurs qui nous font oublier les petits et gros tracas. A ces écrivains qui rendent notre journée plus belle.

Du plus profond de mon cœur, merci.