vendredi 17 février 2017

N'oublie pas mon petit soulier - Gabriel Katz

Bonjour les amis !

Aujourd'hui, je vais vous parler de ma deuxième lecture du Cold Winter Challenge 2016/17, N'oublie pas mon petit soulier.

C'est ma première lecture d'un livre de Gabriel Katz, et je ne lis de manière générale que très très peu de polars, mais j'ai beaucoup apprécié l'auteur dans ce registre : j'ai adoré ce livre, de la première à la dernière page.

Titre : N'oublie pas mon petit soulier
Auteur : Gabriel Katz
Maison d'édition : Editions du masque
Date de parution originale : 14 octobre 2015

Résumé :

Benjamin Varenne, un beau gosse acteur raté ou plutôt qui n’a pas encore percé, enchaîne les castings foireux et les jobs alimentaires. Pendant la période des fêtes, il fait office de Père Noël au Printemps. Débarque une petite bombe aux longs cheveux, encadrée de deux gardes du corps. Elle minaude ouvertement et exige un selfie avec le Père Noël.
De fil en aiguille, le Père Noël se retrouve dans le lit de la belle, dans un luxueux appartement du XVIe, les gardes du corps sagement parqués dans le salon. Avant de s'endormir, la princesse le prévient : il doit mettre son réveil à 6 heures et disparaître. Manque de chance, le portable n'a plus de batterie. Et Benjamin émerge trop tard. Il tombe nez à nez avec une mamie revêche qui l'insulte dans une langue inconnue - genre pays de l'est- en le braquant avec un énorme pistolet. S'ensuit un règlement de comptes de gangsters et notre Père Noël, paniqué, n’a d’autre choix que de fuir. Car la mamie flingueuse est en fait la mère du petit ami officiel, un caïd albanais qui va tout faire pour se venger selon le principe albanais du kanun.


Mon avis : ♥♥♥♥

Déjà, je dois dire qu'entre la couverture que je trouve parfaite pour l'histoire, et le résumé, je pressentais que j'allais beaucoup aimer ce livre. Et ça n'a pas manqué, j'ai très rapidement accroché à cette histoire loufoque, avec un personnage principal pas très malin qui a une poisse monumentale.

En effet, Benjamin a le don incroyable de se mettre dans des situations impossibles. A chaque fois, à cause de son caractère de Don Juan qui le pousse à vouloir faire le malin pour impressionner les belles femmes, il finit par en payer le prix fort ! Et cet acteur raté va se débrouiller comme il peut pour sortir vivant du pétrin dans lequel il s'est fourré, lui qui s'est retrouvé sans le vouloir avec la mafia albanaise à ses trousses... tout ça pour un coup d'un soir !

Je préfère ne pas en dire plus sur cette histoire, sous peine de spoiler l'intrigue, qui est plutôt bien menée. L'histoire est rythmée, on ne s'ennuie jamais, il se passe toujours plein de choses du début à la fin.

Benjamin est drôle, de par son caractère (il a un penchant pour l'humour noir), mais également malgré lui : les situations rocambolesques dans lesquelles il se met mêlent suspens, pression et un décalage avec la réalité qui est vraiment drôle.

Quant aux autres personnages, on découvre notamment Victoire, la fameuse "bombe" pour qui Benjamin va s'enliser dans ces galères, ainsi que Gros Sourcils, son garde du corps pas très loquace ni amical envers notre anti-héro. Ces personnages ont certains aspects assez caricaturaux, mais pas que, et avaient parfaitement leur place dans cette intrigue.

Pour finir, j'ai beaucoup aimé la fin, je l'ai trouvée vraiment bien faite et surtout, je ne l'avais pas vue venir ! Bon, ok, je l'avoue, je pense que d'autres l'auraient devinée, mais quand je suis à fond dans un livre je vis le moment sans trop me faire de plans sur le dénouement...

Bref. S'il n'y a qu'une seule chose à retenir de cet article, c'est que ce livre est vraiment très bien, et qu'il faut que vous le lisiez, si ce n'est pas déjà fait !


En bref :

Un polar de noël vraiment drôle et déjanté, qui se dévore avec beaucoup de plaisir, et que je vous recommande chaudement.


Citations :

"La dernière fois que j’ai réussi quelque chose, c’était le montage d’une armoire Ikea, et encore, je crois bien que j’ai mis les caches à l’envers."

"La séduction n’est rien d’autre qu’une pièce jouée d’avance, où chacun fait semblant d’improviser."

"- Rappelle-moi depuis combien de temps tu la connais ?
- Quand on couche ensemble, ça compte triple."

"Même gros sourcils met son grain de sel, en confirmant que le Parisien, il vaut mieux l’avoir en journal."

"Il faut croire que les goûts de luxe s’attrapent plus facilement qu’un herpès."

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